La véritable évolution serait un site internet ouvert permettant des compléments, un échange d'expériences et l'ajout de démarches basées sur l'appropriation de la langue.
Par exemple, je remarque que la question que je pose depuis des décennies n'a toujours pas de réponse : comment analyser "Je suis dans le jardin."
Voici deux extraits :
Le verbe aller implique une destination (par conséquent à Paris est un COI dans Elle va à Paris).
On remarquera que le complément d’objet, parce qu’il fait partie de la structure GV, ne peut pas être déplacé en tête de phrase : *Le courrier le facteur distribue à huit heures ; *À Paris, le facteur va (mais à Paris est un groupe circonstanciel (GC) dans la phrase Le facteur travaille à Paris, qui se transforme aisément en : À Paris, le facteur travaille).La réponse qui me semblait convenir faisait référence à l'opposition complément essentiel / complément circonstanciel mais celle-ci n'a pas été retenue.
Remarque : l’astérisque (*) signale le caractère agrammatical d’une phrase.
Il est intéressant qu'une énième terminologie grammaticale ait quelques chances de s'imposer à condition qu'elle ne devienne pas un carcan.
On retrouve une affirmation erronée dans cette terminologie grammaticale :
RépondreSupprimer"Une erreur fréquemment commise en français consiste à ajouter un -s à la deuxième personne du singulier des verbes du premier groupe conjugués à l’impératif. Or, la forme latine était, pour les verbes latins qui ont donné en français les verbes du premier groupe, la suivante : ama! (Aime!). Le -a final latin a évolué dès l’ancien français en -e, ce qui explique la forme actuelle de l’impératif des verbes du premier groupe : Aime! Chante! Traverse!"
D'une part, il n'y pas que les verbes du premier groupe qui sont concernés. D'autre part le -s euphonique est très fréquent.