dimanche 18 août 2019

Actualités de la langue française : juillet 2019

4 juillet 2019 : Le point de vue de Frédéric Vitoux de l’Académie française précise les véritables enjeux de la défense de la langue française en France :
Amusement ou consternation ? Sans doute un peu des deux, non pas face à l’invasion routinière des mots anglais dans notre langue, la plupart du temps si inutile hélas, mais face à l’invasion des mots anglais artificiellement francisés pour les rendre à peu près présentables ou cohérents avec notre grammaire. Lire la suite.
10 juillet 2019 :
Défense de la langue française nous informe qu'un manifeste a été adressé au président de la République française concernant la langue française "non plus étoffée mais étouffée par l'anglo-américain", mais aussi le choix de la secrétaire générale de l'OIF. Manifeste signé par cent personnalités...

24 juillet 2019 :
Je ne recense plus que quatre forums relatifs à la langue française dont La voix francophone qui a fait l'objet d'un parasitage persistant. Ma tentative d'utilisation de Forum Babel a été reléguée dans une section inaccessible aux non-inscrits.

25 juillet 2019 :
Avenir de la langue française nous informe que vingt-et-une associations de défense de la langue française ont adressé à Jacques Toubon, Défenseur des droits, une lettre ouverte pour l’appeler à réagir officiellement à la réaction incessante des droits des francophones vivant en France par les adeptes du tout-anglais globalitaire. Formulation peu compréhensible (réagir à la réaction des droits ?) mais qui m'a permis de découvrir l'adjectif globalitaire et de l'inclure dans le méga-dictionnaire.

27 juillet 2019 :
Alors que l'Office québécois de la langue française effectue un travail remarquable, j'en déplore parfois le pointillisme. Par exemple, plus de cent articles concernent l'usage des majuscules alors que la page de présentation me semble suffisamment explicite.

31 juillet 2019 :
Mes commentaires sur le blogue de Pierre Calvé n'ont pas été publiés. N'ayant pas le niveau linguistique de tels experts, je voulais une nouvelle fois tenter d'expliquer qu'une démarche plus constructive était possible. Critiquer est certes nécessaire mais qu'en reste-t-il ? J'ai le même sentiment en lisant Linguistiquement correct.


samedi 27 juillet 2019

Majuscules québécoises

 Alors que l'Office québécois de la langue française effectue un travail remarquable, j'en déplore parfois le pointillisme.
Par exemple, plus de cent articles concernent l'usage des majuscules alors que cette page de présentation me semble suffisamment explicite :
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=5149

vendredi 5 avril 2019

L'Académie française manque-t-elle d'affection ?

Lu dans la rubrique Dire ne pas dire de l'Académie française :
Il est des noms qui changent de genre selon qu’ils sont au singulier ou au pluriel, ce sont les fameux amour, délice et orgue, masculins dans un cas, féminins dans l’autre. Mais il en est d’autres, plus nombreux, qui n’ont pas exactement le même sens au masculin et au féminin. Parmi ceux-ci, on trouve affection. Dans la langue courante, au singulier, ce nom désigne l’attachement tendre que l’on éprouve pour une personne. On dit ainsi que l’on porte de l’affection à quelqu’un, que l’on donne des marques d’affection, etc. Au singulier, ce nom peut aussi désigner une altération de la santé (une affection aiguë, chronique) et peut également, en ce sens, s’employer au pluriel (des affections de la peau, des affections pulmonaires). On veillera donc bien à écrire correctement ce mot selon que l’on veut lui donner son premier sens ou son deuxième, et l’on se souviendra qu’il avait le cœur plein d’affection signifie « il était très aimant », alors qu’il avait le cœur plein d’affections signifierait « il souffrait de nombreux troubles cardiaques ».
http://www.academie-francaise.fr/le-coeur-rempli-daffection-ou-daffections

 Il convient de lire "Mais il en est d’autres, plus nombreux, qui n’ont pas exactement le même sens au singulier et au pluriel."

lundi 11 mars 2019

Devinettes

1. Pourquoi les masochistes disent-ils ciao ou tchao ?
2. Peut-on scier une embarcation sans l'empêcher de flotter ?
3. Que signifie cycler ? Et ses homophones ?
4. Quel radical tiré du grec signifie chevelure (ou crinière) ?
5. Quel radical tiré du grec signifie cuivre ?
6. Quel est l'infinitif du verbe de cette expression : peu me chaut ?
7. De quel mot turc est dérivé une odalisque ?
8. Où est né François le Champi ?
9. Qu'est-ce qu'une champleure ou champlure, chantepleure ?
10. Un chancelier est-il chancelant ?
11. Peut-on profiter d'une chapechute ?
12. Peut-on faire chapelle dans une chapelle ?
13. Un charlot est-il toujours rigolo ?
14. Apprécie-t-on la charmante ?
15. Y a-t-il un rapport entre un chasseau et un chassoir ?
16; Comment appelait-on la retraite sonnée, après laquelle le guet ramassait les vagabonds, ivrognes, etc., pour les garder en prison jusqu'au lendemain ?
17; Quel nom d'animal est formé avec chat et léopard ?
18. Que signifie chauvir ?
19. Qu'a inventé Napoléon Chaix ?
20. Quel radical tiré du grec signifie lèvre ?

lundi 4 mars 2019

340 anglicismes québécois

 J'ai condensé la nouvelle rubrique de l'Office québécois de la langue française Les emprunts à l'anglais, à la date du 3 mars 2019, afin de référencer progressivement ces articles dans le dictionnaire du Dicthographe qui permet également de découvrir ceux de l'Académie française et les termes retenus par la Commission générale de terminologie et de néologie.

samedi 23 février 2019

Et si l'Académie française dynamisait la langue française ?

 Le nouveau dictionnaire en ligne prend en compte, nous dit-on, les rectifications orthographiques de 1990 en laissant le choix entre les graphies.

 La féminisation des noms de métiers et de fonctions serait enfin à l'ordre du jour, ce qui ne ferait qu'entériner l'usage. Mais l'Académie cherchera-t-elle une harmonisation, par exemple avec l'Office québécois de la langue française, et se prononcera-t-elle sur les féminins mélioratifs (une directrice d'école mais une directeure dans la "haute" administration, une chercheuse et une chercheure).

 Enfin abandonnera-t-elle sa manie cacophonique de choisir comme titres de ses rubriques (Dire ne pas dire) les tournures qu'elle déconseille formellement dans le corps de l'article ?

 On a aussi besoin d'une réactivité efficace qui nous éviterait facilement 90 % des anglicismes.

mardi 12 février 2019

Il est impératif de corriger l'Académie française, le Figaro, RTL et tant d'autres

 J'ai à nouveau découvert dans une chronique sur la langue française, une tentative d'explication de la règle de l'impératif se basant sur le classement par groupes de conjugaison.
 Pourtant, en plus des verbes du premier groupe, sont concernés les verbes assaillir, défaillir, tressaillir, cueillir, accueillir, recueillir, ouvrir, couvrir, souffrir, et leurs dérivés, ce qui n'est pas rien.
 Voici ce que j'indique dans le méga-dico du Dictho pour la conjugaison :

  • Les formes de l'impératif sont semblables à celles du présent de l'indicatif (tu, nous, vous).
  • Pour les verbes qui se terminent par -es avec tu, on ne met pas le s final à la deuxième personne du singulier sauf pour faire une liaison (Laisse-le. Laisses-en. Retourne là-bas. Retournes-y. Ouvre-le. Ouvres-en.) ainsi que pour les verbes aller et avoir (Va. Vas-y. Aie de la chance. Aies-en).

mercredi 16 janvier 2019

Pour certains, la femme ne sera jamais l'égale de l'homme.

 On lit une geekette pour le féminin de geek (= technomaniaque ou technomane), ce qui est aussi dépréciatif qu'une gendarmette ou une fliquette, termes soi-disant affectueux alors qu'on n'a jamais parlé de gendarmet ou de fliquet, cette considération étant étrangère à certain dictionnaire commercial. Il convient de dire une geek et un geek comme l'Office québécois de la langue française le préconise logiquement : http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8372073