samedi 23 février 2019

Et si l'Académie française dynamisait la langue française ?

 Le nouveau dictionnaire en ligne prend en compte, nous dit-on, les rectifications orthographiques de 1990 en laissant le choix entre les graphies.

 La féminisation des noms de métiers et de fonctions serait enfin à l'ordre du jour, ce qui ne ferait qu'entériner l'usage. Mais l'Académie cherchera-t-elle une harmonisation, par exemple avec l'Office québécois de la langue française, et se prononcera-t-elle sur les féminins mélioratifs (une directrice d'école mais une directeure dans la "haute" administration, une chercheuse et une chercheure).

 Enfin abandonnera-t-elle sa manie cacophonique de choisir comme titres de ses rubriques (Dire ne pas dire) les tournures qu'elle déconseille formellement dans le corps de l'article ?

 On a aussi besoin d'une réactivité efficace qui nous éviterait facilement 90 % des anglicismes.

mardi 12 février 2019

Il est impératif de corriger l'Académie française, le Figaro, RTL et tant d'autres

 J'ai à nouveau découvert dans une chronique sur la langue française, une tentative d'explication de la règle de l'impératif se basant sur le classement par groupes de conjugaison.
 Pourtant, en plus des verbes du premier groupe, sont concernés les verbes assaillir, défaillir, tressaillir, cueillir, accueillir, recueillir, ouvrir, couvrir, souffrir, et leurs dérivés, ce qui n'est pas rien.
 Voici ce que j'indique dans le méga-dico du Dictho pour la conjugaison :

  • Les formes de l'impératif sont semblables à celles du présent de l'indicatif (tu, nous, vous).
  • Pour les verbes qui se terminent par -es avec tu, on ne met pas le s final à la deuxième personne du singulier sauf pour faire une liaison (Laisse-le. Laisses-en. Retourne là-bas. Retournes-y. Ouvre-le. Ouvres-en.) ainsi que pour les verbes aller et avoir (Va. Vas-y. Aie de la chance. Aies-en).