jeudi 29 décembre 2022

Actualités internationales de la langue française en 2022

décembre 2022

Why the French are mangling their own language. The Economist. Pourquoi diable les Français massacrent-ils la langue de Molière ? Courrier international.

novembre 2022 : 

La langue mise au service de la dictature de la pensée. Linguistiquement correct.

Lu dans la lettre d'information (La langue s'enrichit avec France Terme) du ministère de la culture d'octobre 2022 :

Après les nombreuses parutions estivales, les publications au Journal officiel font une petite pause mais reprendront de plus belle dans les prochaines semaines, avec de nouveaux termes de la biologie, du sport, ou à l’intersection entre santé et environnement.

Pourquoi tant de lenteur dans la publication de ces nouveaux termes ?

octobre 2022 :

Les grammairiens reprochent à brassière d’être un calque de l’anglo-américain brassiere. Or, il n’échappe à personne que le mot anglo-américain en question vient tout droit du français. Ces mêmes grammairiens diront que l’anglais a « emprunté » le mot au français. De toute évidence cet « emprunt » n’a provoqué aucune critique chez les anglophones. Par contre, lorsque les Québécois et surtout les Québécoises récupèrent le même mot « prêté », ce dernier devient du coup un vilain anglicisme. Évidemment, l’usage québécois de brassière n’est pas fautif en soi si ce n’est qu’il diffère de l’usage européen. C’est le même mot mais avec des sens différents. Et puisque les deux piliers du purisme linguistique québécois sont l’anglophobie et la soumission à l’usage européen, l'usage québécois de brassière était condamné au pilori. États de langue.

juillet 2022 :

Quelles normes pour le français ? Linguistiquement correct.

Nouveau Mégadictionnaire de la langue française.

juin 2022 : 

Ainsi, sortir les mots de leur contexte, faire fi de leur histoire, de leur sens, de leur évolution dans leur usage pour ne garder qu’une seule vision obtuse ne fait qu’imposer une forme de censure déguisée en bienveillance, affirme le président de la FPJQ, Michaël Nguyen. 
M. Nguyen pense qu’il s’agit d’une vision simpliste qui, croyant faire le bien, n’est qu’une insulte à l’intelligence des gens et à la complexité de la langue.
Pour la FPJQ, l’indépendance fait partie des valeurs fondamentales des journalistes, car elle leur permet de demeurer à distance des groupes de pression, peut-on d’ailleurs lire dans son guide de déontologie. Le journalisme n’est pas là pour plaire ou pour être complaisant, croit son président, M. Nguyen.

« Mot en n » : le CRTC blâme Radio-Canada. Radio Canada.

Le ministre québécois de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, est venu jeudi « tendre la main » à l'Académie française, à Paris, face au « rouleau compresseur anglo-américain ». Radio Canada.

Dans sa décision du 7 juin 2022, le Conseil d’État a fait droit au recours déposé par 15 associations (dont l'Afrav) en septembre 2020 et annule donc le décret et l’arrêté du 3 avril 2020 portant sur l’obligation de se présenter à une certification en anglais pour obtenir une licence, un DUT ou un BTS. Contre le tout-anglais, procès gagné au Conseil d'État ! (francophonie-avenir.com).

mai 2022 :

Les actions sur le code linguistique. Linguistiquement correct.

avril 2022 : 

Tutoriel du Dictionnaire de l’Académie française : https://vimeo.com/700843061.

mars 2022 : 

"On le sait, la loi du 4 août 1994 n'a pas vocation, en vertu du principe de liberté d'expression et de communication, à interdire les anglicismes ni à sanctionner l'emploi incorrect de la langue française." https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-44569QE.htm

Éligible, ou le juste retour d’un vieil «emprunt». États de langue.

février 2022 :

Rapport de la commission d’étude sur la communication institutionnelle en langue française. Académie française.

Les anglicismes à la mode /3. Linguistiquement correct.

avoir le droit. Bling, blog de linguistique illustré.

L’Omnibus du langage. Académie française.

janvier 2022 :

On lit sur le site France Terme du Ministère de la culture, lorsqu'une page a été supprimée : Vous n'avez pas le droit d'accéder à cet zone

Durant tout le mois de janvier, on a lu dans le courrier des internautes sur le site de l'Académie française : 

Bonjour Monsieur,
Rédactrice-relectrice, je vous soumets une question concernant la coupure des mots en fin de ligne. Le mot imputrescible a été coupé comme suit : imputres-cible. Cette coupure est-elle correcte ? Plus généralement, quelle est la règle lorsqu’une coupure s’effectue entre deux consonnes non identiques ?
Martine D. (France) 

L’Académie répond :

Madame,

Cette coupure est correcte. On coupe de même sus-ceptible, cons-cience, etc.
Quand les deux consonnes sont différentes, mais aussi d’ailleurs quand elles sont identiques, la première sera laissée avant la coupe et la seconde après : trac-teur, cal-caire, fus-tiger, hom-mage.
Il y a quelques exceptions avec les groupes comptant un h (mé-chant, élé-phant, poly-théisme) et les groupes formés d’une occlusive suivie de r ou l (ca-bri, ca-price, ca-drer, en-trée, na-cré, de-gré, ou-bli, accom-pli, dé-clin, dé-glingué).
On se gardera aussi de certaines coupes malheureuses à l’œil comme dans :
Voilà une belle bande de cons-spirateurs

Ce n'est qu'un exemple de la négligence de l'Académie française concernant ses écrits. Dans son dictionnaire, la conjugaison des verbes à la forme pronominale est truffée d'erreurs.

Nouveau livre de conjugaison.

Toujours des mois d'attente pour la publication au Journal officiel des nouveaux termes de la Commission d'enrichissement de la langue française...

Dire, ne pas dire. Académie française.