Le principe du blog "Au hasard du mégadictionnaire" est simple. Je choisis une lettre et le numéro de page est indiqué par un programme de nombres aléatoires. Le but n'est pas une prétendue bibliomancie, c'est juste le plaisir de (re)découvrir les mots.
Mémo de mots découverts est le blog qui permet de suivre l'évolution du mégadictionnaire de la langue française.
jeudi 25 janvier 2024
samedi 20 janvier 2024
La langue française en janvier 2024
D'éminents spécialistes s'évertuent à franciser l'expression QR code. Ils oublient l'adaptation spontanée "code question-réponse". Le français québécois au quotidien
Lu au JORF du 4 janvier : Arrêté du 19 décembre 2023 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « table de correspondance des noms et prénoms ». Légifrance.
Au Québec et ailleurs, le mot fucking reste très utilisé. Le français québécois au quotidien
Contrôle par voie d'exception et contrôle de constitutionnalité : La Toupie.
Les pauvres et les jeux olympiques. Les billets de François Jacquesson.Langues de consommation des contenus culturels au Québec en 2023, Office québécois de la langue française.
Langue et éducation au Québec en 2021-2022. Office québécois de la langue française.
mercredi 10 janvier 2024
Les cogitations du Dictho
2024
Ayant redécouvert le forum Open Office - Libre Office, ma présentation du mégadictionnaire, dans la rubrique adéquate, a été immédiatement et définitivement modérée, c'est à dire supprimée,
2023
Alors qu'attendre d'un dictionnaire du 21ème siècle ? Les baby-boomers vous répondront qu'il permette la découverte des mots comme le feuillettement d'un dictionnaire papier, avec l'étonnement de ne pas y trouver certains d'entre eux. "Tiens, il ne l'ont pas mis !" Les informaticiens nous obligent à indiquer le mot cherché pour découvrir, si celui-ci figure dans le dictionnaire choisi, des définitions assénées comme des vérités et des exemples choisis. Sinon, nous sommes renvoyés dans le tréfond de l'internet fourre-tout.
Un dictionnaire doit aussi pouvoir être utilisé, copié et modifié librement et gratuitement pour son usage personnel.
Enfin, un dictionnaire est une observation de la langue parlée et écrite pour en faciliter la compréhension. Les jugements de valeur sur l'usage seraient avantageusement remplacés par des suggestions.
Je ne pouvais plus enregistrer les fichiers Libre Office les plus volumineux en pdf même avec Microsoft pdf. Finalement après un redémarrage de l'ordinateur, un nettoyage de disque et avec de la patience; j'ai pu mettre en ligne sur Pearltrees et Dropbox, les pdf hybrides directement utilisables, après téléchargement, avec ce traitement de texte. J'avais même cherché sans succès comment mettre les fichiers odt en ligne, uniquement en téléchargement.
Les termes faisant l’objet d’avis de recommandation par l’Office québécois de la langue française sont publiés à la Gazette officielle du Québec qui interdit toute reproduction de son contenu... Il est plus pratique d'en consulter les listes à cette page.
La nouvelle présentation du mégadictionnaire centrée sur le site Google permet d'avoir accès plus facilement au dictionnaire en ligne et en pdf, ainsi qu'aux ressources complémentaires. Mais cela reste compliqué pour les commentaires.
2021
Un suppôt de forum a décrété qu'il ne fallait pas utiliser "elle ou il" dans le mégadictionnaire de la langue française. J'opterais bien pour le iel en ce qui concerne les mots dont on n'est pas fichu de déterminer le genre, par exemple : enzyme. (Finalement, j'utilise elle, il). Ce même expert a démontré qu'une définition n'était pas exacte. N'ayant rien compris, je conserve celle du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Pour une fois que quelqu'un donnait son avis...
Le dictionnaire des francophones semble un véritable désastre. À quoi sert un dictionnaire où il faut indiquer le terme recherché ? Quand on imagine que ce site a monopolisé les ressources de nombreux organismes "de référence", la langue française n'y a rien gagné.
On observe une énième revendication pour "simplifier" l'accord du participe passé. C'est bien plus facile que d'observer et analyser les évolutions, par exemple l'accord du participe passé de s'approprier qui ne semble plus justifié (le service du Dictionnaire de l'Académie française ne m'a pas répondu sur ce point).
Certains chroniqueurs utilisent leur énergie pour décrier des usages y compris oraux. Qu'en restera-t-il ? Les seules contributions positives dont je me souviens cette année proviennent de l'Académie française particulièrement les "Bonheurs & surprises".
Le correcteur orthographique m'indique que restera-t-il est une faute...
France Info et ses chaines de télévision continuent à nous balancer des anglicismes aussi inutiles qu'incongrus.
Avec le développement des "éléments de langage", il devient de plus en plus difficile de s'exprimer sur des sujets "sensibles".
lundi 8 janvier 2024
Quel strip !
On a lu un strip pour un strip-tease.
[en anglais : (comic) strip] une courte bande dessinée faite de quelques images disposées horizontalement.
Le mot anglo-américain strip, attesté dans ce sens depuis 1920, est l'abréviation de comic strip, de comic « comique » et strip « bande » (voir l'étymologie de comics).
[en anglais : strip]
une bande ;
une bande photographique : en aviation de reconnaissance, une photographie aérienne d'une portion étroite de terrain ;
une bande de papier portant les caractéristiques de chaque appareil en vol et servant à la surveillance de la navigation aérienne ;
une entrée de ville : une zone industrielle et commerciale qui se développe le long des principales voies d'accès d'une agglomération.
[en anglais : strip]
dépoter : décharger des marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, d'un véhicule de transport ; décharger des marchandises d'un conteneur ou d'une caisse mobile ;
un empotage : un chargement de marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, dans un véhicule de transport ; un chargement de marchandises dans un conteneur, une caisse mobile ou une citerne ;
empoter : charger des marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, dans un véhicule de transport ; charger des marchandises dans un conteneur, une caisse mobile ou une citerne.
[en anglais : strip selection mirror, SSM] un miroir à changement de visée ou MCV : un miroir situé à l'entrée d'un instrument optique d'observation et qui permet de faire varier l'angle de prise de vues, dans une certaine plage par pas discrets.
[en anglais : air strip, runway strip] une bande d'atterrissage : une portion de terrain rectangulaire aménagée pour le décollage et l'atterrissage des aéronefs et comprenant parfois une piste en dur.
[en anglais : data strip] un segment de données : une série de données obtenues pendant chaque intervalle de temps au cours duquel les modalités de prises de vues du satellite restent les mêmes.
[en anglais : field strip] un segment géographique : une zone du sol observée correspondant à un segment de données.
[en anglais : helicopter airstrip] une hélisurface : un emplacement utilisé par des hélicoptères à titre temporaire pour atterrir et décoller.
un stripage ou une extraction au gaz : un procédé d'extraction des composés volatils par entrainement à l'aide d'un gaz. On peut citer comme exemples d'extraction : l'extraction à la vapeur (en anglais : steam stripping) ; l'extraction à l'hydrogène (en anglais : hydrogene stripping).
On a lu aussi un strippage
[en anglais : striping effect] un effet rayure ou effet zèbre (en télédétection spatiale).
[en anglais : destriping] un délignage : un prétraitement d'image qui consiste à éliminer les défauts en stries dus au mode d'acquisition des données par un capteur à balayage ou à détecteurs multiples.
un strip-line : un dispositif à hyperfréquence.
[en anglais : stripper]
une égreneuse sur pied : une machine de récolte équipée de peignes qui détachent les grains des épis sur pied ;
un tire-veine, un instrument employé pour dénuder les veines dans l'opération de l'ablation de (segments de) veines variqueuses ;
un appareil industriel des usines à coke pour effectuer le strippage ;
en métallurgie, un système qui assure un démoulage, un nettoyage.
[en anglais : stripper well] un puits marginal (de pétrole et gaz).
L'anglais stripper est dérivé, avec le suffixe -er correspondant au français -eur, de to strip « mettre à nu, déshabiller, dépouiller, décaper, enlever, arracher », attesté depuis 1835 comme un terme désignant un ustensile ou un appareil destiné à l'action de dépouillement de la couche superficielle de quelque chose.
[en anglais : stripping] un stripage (voir ci-dessus).
[en anglais : stripping] un démembrement : une technique consistant à scinder un titre financier en plusieurs titres.
[en anglais : stripping] une densité de flux thermique critique : la valeur de la densité du flux thermique à travers une paroi chauffante mouillée, correspondant soit à la caléfaction, soit à l'assèchement de cette paroi.
[en anglais : stripping] un dépotage :
un déchargement de marchandises pulvérulentes, liquides ou gazeuses, d'un véhicule de transport ;
un déchargement des marchandises d'un conteneur ou d'une caisse mobile.
[en anglais : stripping] un éveinage : l'opération chirurgicale comportant l'ablation de segments plus ou moins importants d'une ou plusieurs veines.
un strip-poker : un poker au cours duquel les joueurs ôtent une pièce de vêtement à chaque coup perdant.
un striptease ou strip-tease, strip :
un spectacle au cours duquel une personne se déshabille lentement, de manière suggestive, sur une musique de danse ; un numéro de ce spectacle ; un établissement spécialisé dans ce genre de spectacle ;
le fait pour une personne connue de dévoiler sa vie privée ou d'étaler ses convictions, ses sentiments, ses états d'âme ;
le fait pour une collectivité, un parti politique de montrer son fonctionnement intime, de révéler ou de laisser révéler ses difficultés, ses problèmes internes.
une stripteaseuse ou strip-teaseuse, un stripteaseur ou strip-teaseur : celle, celui qui fait du striptease.
Le nom un strip-tease est un dérivé régressif de l'anglo-américain strip-teaser (strip-teaseuse).
Le nom (une) stripteaseuse est dérivé de strip-tease (avec le suffixe -euse, -eur) d'après l'anglo-américain strip-teaser attesté depuis 1930, composé de to strip « déshabiller, se déshabiller » et de teaser, au sens, attesté depuis 1895, de « personne qui éveille le désir sexuel sans se donner, allumeuse », dérivé de to tease « taquiner » d'abord au sens de « taquin, celui qui agace » d'où « mâle destiné à exciter une femelle » (voir le français agaceur).
Vous retrouverez certaines définitions sur France Terme.
Pour prolonger cette recherche, vous pouvez utiliser la centaine de fiches de la vitrine linguistique de l'Office québécois de la langue française...